Avec la FFB, «nous avons mis en place un parcours quasiment similaire pour 12 personnes : Batim’emploi. C’est un dispositif qui poursuit un seul objectif : trouver des nouveaux profils pour le bâtiment et leur faire découvrir les réalités des métiers gros œuvre et second œuvre». Batim’emploi démarre le 3 juin dans les locaux de la FFB à Strasbourg… par un petit-déjeuner. «C’est un excellent moyen d’entamer une relation de confiance». Et de faire connaissance, car les stagiaires vont tous débuter,ensemble, par un module de sécurité de base dans les métiers du bâtiment. A l’instar de Cap Bat’, l’immersion professionnelle est un passage obligé avant le job dating auquel participent neuf entreprises. Installateur sanitaire, peintre, poseur de revêtements, chauffeur PL (spécifique chantier), maçon ou encore coffreur, les stagiaires choisissent leur spécialité.
Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi sont, pour l’essentiel, en formation, en AFPR (action de formation préalable au recrutement), ou en POEI (préparation opérationnelle à l’emploi individuelle) à l’IFBR, avec un seul désistement pour reprise d’activité : «un résultat plutôt flatteur» pour la FFB et Pôle emploi.