Métiers de l'hôtellerie-restauration #4 - lundi 9 janvier 2023

ACCOMPAGNATEURS ET SURVEILLANTS D’ENFANTS POUR LES CANTINES : 130 POSTES H/F À POURVOIR À STRASBOURG

Pour encadrer les jeunes scolaires, les accompagnateurs et surveillants de cantine restent des postes indispensables pour les établissements. Pour la ville et l’Eurométropole de Strasbourg, cela représente près de 800 personnes ! Et les besoins sont récurrents. Maud Saint-Romain, conseillère à l’agence pôle emploi de Strasbourg Seyboth, accompagne les services de l'Eurométropole dans ces recrutements.

C’est à la faveur d’une relance téléphonique pour un poste à pourvoir que Maud Saint-Romain découvre l’ampleur des recrutements en cours. Marie-Hélène Ciszewski, qui travaille à la Direction de l’enfance et de l’éducation, au service périscolaire éducatif de la Ville et Eurométropole de Strasbourg, lui confie que, même si la rentrée est passée, ses services cherchent encore à pourvoir 130 postes. Dans ce secteur, le turn over dépasse les 52% et les besoins sont permanents. «Je lui propose immédiatement une réunion d’information collective pour présenter les postes aux demandeurs d‘emploi. Le temps de travail est de 8h par semaine, ce sont des embauches contractuelles et les personnes travaillent dans l’école la plus proche de leur domicile, ce qui est un atout dans nombre de cas. Pour certaines personnes, notamment les femmes, c’est un complément de salaire, mais dans l’ensemble, c’est la seule activité permise du fait des contingences liées à la garde de leurs propres enfants».

800 personnes pour surveiller et animer les cantines scolaires de l’Eurométropole

Fin septembre, 25 personnes assistent à la présentation et 15 sont retenues pour les entretiens. Pour Marie-Hélène Ciszewski, cette opération de recrutement est essentielle. «Nous avons énormément de besoins à pourvoir, et ils sont permanents. Imaginez, nous avons entre 11 000 et 13 000 enfants qui se rendent à la cantine et il faut un adulte pour 20 enfants. Cela représente environ 800 postes. Sur l’année scolaire 2021/2022, nous avons eu 1 300 dossiers de contractuels, près de 500 ne sont pas allés au bout du contrat, soit pour une reprise d’emploi, ou encore un congé. Ce travail avec l’équipe Pôle emploi est pour nous une bonne solution. Il faut renforcer cette relation pour que nos besoins soient plus connus des conseillers et aussi des demandeurs d’emploi». Côté compétences requises, Marie-Hélène Ciszewski pointe quelques incontournables : «Il faut être en mesure de travailler dans un environnement très bruyant au moins 2h par jour, de résister à une certaine forme de stress et avoir le sens des responsabilités. Pour cela, nous leur demandons de réaliser des tests qui permettent d’apprécier la maîtrise du français et leur capacité à comprendre et transmettre des consignes. Ce n’est pas juste un petit job pour des précaires ! Ce contrat peut constituer une porte d’entrée vers d’autres contrats et d’autres métiers au sein de nos établissements».