Franck Collingro, coach sportif propriétaire d’une salle de sport, et sa compagne Sarah Baumstummler, infirmière libérale et passionnée de pâtisserie, rêvent d’ouvrir leur restaurant. Avec le départ de Flunch, ce projet se transforme vite en véritable opportunité. Mais pour ouvrir un restaurant, encore faut-il recruter du personnel. Leur réflexe : faire appel à Pôle emploi.

«On cherchait un cuisinier, un chef de rang et cinq employés polyvalents de restauration dont un spécialisé dans la plonge. On m’a très vite orientée vers une conseillère, Rachel Benhamou, qui m’a présenté la Méthode de Recrutement par Simulation» explique Sarah Baumstummler.

Pourquoi avoir choisi la MRS pour ce recrutement ? Tout simplement par manque de profils inscrits dans ces métiers comme l’explique Rachel Benhamou, conseillère entreprise et référente MRS à l’agence Pôle emploi de Creutzwald. «Nous n’avions pas ou peu de personnes inscrites dans ces métiers. Cette méthode permet d’aborder autrement le recrutement en ne tenant pas compte de l’expérience et du diplôme. Elle est fondée sur les habiletés nécessaires pour occuper un poste de travail. On analyse les postes de travail en entreprise puis on construit des exercices permettant d’évaluer les habiletés requises chez les candidats. Ces exercices reproduisent par analogie le poste de travail et mettent donc les candidats en situation de démontrer concrètement leur capacité à tenir ce poste». C’est exactement ce qui a séduit Sarah Baumstummler.

Pour trouver des candidats, tous les canaux d’information des agences de Pôle emploi sont utilisés : réseaux sociaux, relais des partenaires, Ecole de la deuxième chance. Mi-novembre, 15 candidats passent les tests de la MRS. Ils sont cinq à les réussir. Après un entretien, ils entament une action de formation préalable au recrutement (AFPR). «Cela m’a fait gagner un temps précieux, souligne Sarah Baumstummler, temps que j’ai pu consacrer aux préparatifs de l’ouverture en décembre. En 15 jours, nous formions déjà une équipe soudée avec un esprit familial et convivial, c’était plutôt rassurant. Ils étaient rompus au service, à l’encaissement, au réapprovisionnement des points chauds et du rayon pâtisserie».

Le cuisinier et le chef de rang, recrutés de façon plus classique, ont également suivi une AFPR avant d’intégrer l’équipe de La Maison du Warndt. «L’aide de Pôle emploi et de Rachel Benhamou a été déterminante dans la mise en place du restaurant. Sans équipe, pas de service, pas de restaurant. Je recommande vivement l’utilisation de la Méthode de recrutement par simulation. C’est vraiment très efficace. Avant , j’avais des à priori sur Pôle emploi, mais ça, c’était avant !» sourit la restauratrice.