«Même si la structure peut prétendre à des contrats aidés, les besoins récurrents sont trop importants et les subventions ont baissé», explique la conseillère. D’autant que l’une des structures récemment rénovée va prochainement rouvrir. Le problème reste donc entier : il faut former et recruter. «Nous avons monté, il y a trois ans, une formation sur mesure avec la région Grand Est qui mixe action de formation préalable au recrutement et contrat d’apprentissage ouverte aux jeunes de moins de 22 ans ayant au moins un CAP petite enfance ou un CAP accompagnant éducatif petite enfance». Cette année, cette formation est même ouverte aux bacheliers motivés pour intégrer le secteur de la petite enfance. «Nous avons mobilisé tous les conseillers AIJ et CEJ des agences Pôle emploi du bassin de Reims. Le 23 novembre s’est déroulé une information collective de présentation de la formation devant plus de 40 personnes», détaille Elisa Gabrelle.
Ce montage sur 17 mois est la seule solution pour aller au bout de la formation et obtenir le diplôme d’État sans passer par la case concours. «C’est vraiment une bonne chose car les stagiaires se forment et travaillent dans une structure qu’ils vont intégrer. Ils connaissent les protocoles et sont, par conséquent, opérationnels en moins de trois mois. Les personnes qui sortent de l’école du CHU mettent six à huit mois pour s’intégrer, ce qui est moins confortable pour nous. Cette année, nous avons dû ouvrir les recrutements aux personnes ayant au moins un Bac et jouer plutôt sur la motivation que sur la formation initiale. L’accompagnement de Pôle emploi est primordial et indispensable pour assurer la continuité de notre activité. Pôle emploi s’occupe de tous les aspects administratifs avec les candidats et l’organisme de formation, ce qui allège notre travail. Il va sans dire que nous reconduirons cette belle opération en 2024», conclut Aurélie Brochet.