Jeudi 9 mars, tous les acteurs de la filière nucléaire en Grand Est, l'Université des métiers du nucléaire, le Gifen (Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire), EDF, le GIM EST (Groupement des industriels de la maintenance de l'Est) et bien sûr Pôle emploi Grand Est se sont retrouvés de 8h30 à 16h30, à la Journée des métiers du nucléaire, en présence de Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la formation professionnels, et Valérie Debord, 1ère vice-présidente de la Région Grand Est.
L’événement organisé en pleine semaine des métiers du nucléaire proposait une série de tables rondes et ateliers portant sur les perspectives de la filière nucléaire, ses enjeux et les emplois dans les 10 prochaines années. Pour Jean-Michel Deveza, directeur à l’action régionale Grand Est chez EDF, il s’agit d’«un défi à relever assez conséquent», rappelant également que «le Grand Est est une terre d’énergie nucléaire. Tout le cycle est présent». Côté chiffres et perspectives de recrutement, Jean-Philippe Sandrock, pilote opérationnel au Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), précise que «150 000 emplois seront créés en France soit entre 10 à 15 000 par an» ce qui représentera dans le Grand Est entre «1 000 et 1 500 emplois par an». Avec un corollaire que les équipes de Pôle emploi Grand Est connaissent bien, les tensions de recrutement comme le souligne Fabien Cailly le président du Groupement des industriels de la maintenance de l’Est (GIM) : «Il y a une vingtaine de métiers en tension dans le nucléaire, il faut attirer dans ces métiers-là».